Le 24/02/2012
Je suis tombée aujourd'hui sur un article de Calenda (Calendrier des sciences sociales) de Openedition qui annonce un colloque à Paris, 2 rue Vivienne le 24 mars 2012. Sarah Féron, auteur de cet article publié le 20 février 2012 présente ce colloque dont le sujet est "Autour du Narcisse de Caravage - Reflets d'un mythe". Un extrait de cette présentation a retenu mon attention, celui qui met en rapport Narcisse et la peinture.
Resté de longs jours à se contempler et à désespérer de ne jamais pouvoir s’emparer de son image, le jeune Narcisse dépérit jusqu’à mourir d’une passion qu’il ne peut assouvir. À la place de l’empreinte laissée par son corps poussent des fleurs blanches qui, aujourd’hui, portent le nom du jeune homme, considéré par Leon Battista Alberti comme l’inventeur de la peinture. Car « si la peinture est bien la fleur des tous les arts, alors c’est toute la fable de Narcisse qui viendra merveilleusement à propos. Qu’est ce donc que peindre, sinon embrasser avec art la surface d’une fontaine ? » Dans sa concision presque géométrique, le Narcisse de Caravage « réfléchit » donc la peinture, l’espace qu’elle construit, le temps qu’elle arrête, la lumière, l’ombre et la couleur qui en font la substance.
« Autour du Narcisse de Caravage – Reflets d’un mythe », Journée d'étude, Calenda, publié le lundi 20 février 2012, http://calenda.revues.org/nouvelle22817.html